Les suites du tremblement de terre de 2010 ont elles permises l'amélioration ou la détérioration des conditions de vie en Haiti ?
Sommaire:
- Introduction
- Chapitres:
1) Haiti 2009-2010
-Haiti avant le séisme de 2010
-Le séisme de 2010
2) L'aide apportée à Haiti lors de cette crise
- Aide de diverses organisations internationales
-Consequences sur les conditions de vie en Haiti
- Conclusion
- Sitographie
Introduction:
Les catastrophes naturelles se manifestent à travers le monde de différentes manières telles que les tsunamis, les cyclones et même les séismes qui ont des conséquences désastreuses sur le plan socio-économique, tel est le cas d’Haïti après le séisme du 12 janvier 2010. Beaucoup de ménages ont été victimes du tremblement de terre et des gens ayant leurs logements détruits, se sont retrouvés dans des camps de fortune à travers le pays. Haïti figurant parmi les pays les plus pauvres de la l'amerique, ne pouvait pas faire face aux problèmes à lui seul ; des organisations internationales lui vinrent donc en aide. Cela nous amène à nous demander ?: “Les suites du tremblement de terre en 2010 en Haïti à Port-au-Prince ont-elles permises l’amélioration ou la détérioration des conditions de vie?”. Dans un premier temps, nous allons parler de la situation d’Haiti en 2009-2010, puis de l’aide apportée en Haïti après le séisme.
Haiti 2009-2010:
Tous les jours, pas une minute ne passe sans que nous ayons à nous soucier des catastrophes naturelles qui pourraient arriver. Malgré toutes les mesures qui peuvent être prises, nous ne sommes jamais vraiment prêts à y faire face. Certains pays restent tout de même mieux préparés à répondre à certains imprévus tandis que d’autres, succombent sous les dommages causés. Ayant de meilleurs moyens économiques et techniques, des mesures d’urgence sont prises en cas d’éventuelles catastrophes dans ces pays.
Avec un salaire minimum de 200 Gdes soit 4 USD
en 2009. Ceci donne déjà une idée
de la situation économique dans laquelle se trouvait le pays. En ce temps la, on
comptait 2 millions d’habitants dans la capitale avec une population très jeune,
soit près de 42,2% âgée de moins de 14 ans et une population majoritairement au
chômage.
Les conditions de vie sont aussi péjoratives. Avec le manque de services publiques et de réseaux, la grande majorité de la population n'a pas accès a l’électricité, a l'eau potable et est vulnérable aux épidémies, aux maladies infectueuses. La malnutrition se trouve au sein de la population. On estime que la majorité de la population peut à peine avoir droit à un repas par jour, bien que en 2009, 40% de l’alimentation haïtienne était assurée par le secteur agricole et l'aide alimentaire (PAM). Les bidonvilles sont un peu partout. En 2009, 70,1% de la population urbaine vivaient dans des bidonvilles. La situation politique n’était pas meilleure.
l’instabilité politique est l'une des causes des mauvaises gestions de la population .En 2008 une turbulence successives de premier ministre déstabilisa le système gouvernemental deja en phase de grande difficulté.
2008 :
Le Sénat destitue le premier ministre Jaques-Edouard Alexis (Avril)
· Michèle Pierre-Louis acceptée au Sénat en tant que première ministre, successeur de Jaque-Edouard Alexis
·
2009 :
· Michèle Pierre-Louis est
renversée par le Sénat (Octobre)
· On investit Jean-Max Bellerive
en tant que Premier Ministre (Novembre)
Le Seisme
Le 12 janvier 2010, 16h53 survint le plus grand séisme en Haïti aussi
connu par les Haïtiens vulgairement sous le nom de « GOUDOUGOUDOU ». Le séisme a
été provoqué par la rupture d’une faille, la faille Enriquillo, orientée Ouest-Est sur une longueur de 50km. Ce fus le plus violent tremblement de terre du pays Le risque sismique est encore bel et bien présent . Si les responsables avaient mit en place des
campagnes de prévention pour sensibilisé la population et les constructions
sécurisées, cela aurait nettement réduis son impact.
D’ici le 9 février 2010, on compta plus de 300 000 morts, 300 000 blessés et près de 1.2 million de sans abris. Des centaines de millier de gens furent extraits de sous les décombres parmi eux on compte de nombreux élèves, des infirmiers et des medecins, des hauts fonctionnaires de l’état, plusieurs cadres et aussi des morts anonymes ou connus.Toutes les classe sociales ont ete victimes dans un sens ou dans l'autre. Dans plusieurs villes, près de 80 à 90% des bâtiments furent effondrés. Des logements, des infrastructures routiers et administratives y compris des écoles et des hôpitaux. Seulement a Port-au-Prince environ 4000 édifices ont été détruits, plus de 1 million de sans-abris , des villes aux alentours tel que Leogane où 90% des bâtiments ont été détruits.De plus le port principal de pays fut sévèrement endommagé. L’Aéroport Toussaint Louverture a subi des dommages conséquents le rendant presque inutilisable.
Le séisme provoqua, un recul de la classe moyenne , de la stabilité économique et sociale du pays.Posant un défi énorme en termes de reconstruction et de rétablissement de la population . On évalua près de 4237 millions de dollars américains de dommage et 3517,3 millions de dollars américains de pertes.
Le total des pertes et des dommages équivaut à 120% du PIB du pays. C’est la première fois, depuis 35 ans d’application de la méthodologie d’estimation des dommages et des pertes DALA, que le coût d’un désastre est aussi élevé relatif à la taille de l’économie d’un pays. Il eut aussi les besoins de relèvement et de reconstruction qui se rapportent aux résultats du séisme. Au total, ces besoins de relèvement et de reconstruction s’élevèrent à près de 9.0 milliards de dollars pour la période de 2010 à 2013.
l'Etat incapable de répondre aux obligations provoques par le désastre de l’époque. La communauté internationale se voit d'aider les haïtiens durant cette crise.
L'aide apportée à Haiti lors de cette crise
Le mercredi qui suivi ce terrible incident, des organisations à
travers le monde se mobilisèrent afin de venir en aide aux haïtiens. D’énormes moyens militaires furent mis
en œuvre afin de secourir Haïti. De gros porteurs français furent déployés, un bâtiment des garde-côtes des Etats-Unis arriva ; il fut
suivi par un second bateau. On envoya aussi des navires hôpitaux afin d’aider
les victimes qui étaient estimées à être environ 3 millions. La fédération
internationale de la croix rouge lança un appel de fond préliminaire de 10
millions de dollars. Les Pays-Bas et l'Allemagne ont débloqué respectivement
deux et un million et demi d'euros d'aide humanitaire, le Danemark 1,34 million
d'euros. La banque mondiale débloqua 100 millions
de dollars supplémentaires pour Haïti, la BID et la FMI débloquèrent aussi des
fonds. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), agence des Nations Unies,
dépêcha de son cote deux avions transportant de l’aide alimentaire. Trois
avions français comptant une cinquantaine de personnes et du matériel humanitaire
atterrirent. Le Mexique
envoya trois avions et un navire-hôpital avec 70 tonnes de vivres ainsi qu'une
centaine de sauveteurs, médecins et techniciens. Le Venezuela envoya cinquante
sauveteurs, des vivres et des médicaments, tandis que le Brésil expédia 28 tonnes d'aliments et d'eau
potable et accorda une aide financière immédiate de 10 à 15 millions de
dollars. Sur le terrain, l'Union
Européenne (EU) travailla avec une quarantaine d'organisations, des agences
humanitaires de l'ONU, des organisations non-gouvernementales (ONG) et la
Croix-rouge pour porter leur aide aux personnes sinistrées par le séisme.
Le gouvernement
déjà en sa lutte contre les problèmes économiques, politiques et sécuritaires est
incapable de s’imposer, de canaliser et de gérer l’action extérieure des autres
états. Le manque de
coordination a également favorise l’arrivée
en surnombre d’ONG, d’entreprises et de volontaires internationaux. selon les
rapports d’OCHA, l’action
humanitaire a représenté environ quinze milliards de dollars en 2010. Haïti a donc capté près de 20% de
l’aide humanitaire mondiale en 2010.
Cette
catastrophe représentait alors un véritable défi pour l’aide humanitaire
internationale permettant de juger si les acteurs de l’humanitaire sont
capables de gérer efficacement de tels moyens et de mettre en œuvre un projet
de reconstruction d’envergure nationale. Néanmoins, ceci amena d’autres
problèmes en Haïti. Même si leurs actions sont nécessaires et indispensables
pour venir en aide à la population sinistrée d’Haïti, certains observateurs
dénoncent le dérèglement mené par l’argent des ONG qui viennent parfois en
Haïti chercher une tribune médiatique sans même penser aux conséquences de leur
présence. Les ONG favorisèrent la hausse de l’inégalité sociale avec l’arrive
de gens bien payés à fort pouvoir d’achat qui firent grimper les prix de
l’immobilier et des denrées alimentaires, et déréglant, par ailleurs, le marché
du travail haïtien en captant des emplois dont l’économie locale a besoin. Le
Nouvelliste identifia deux secteurs dans lesquels l’aide est mal gérée, celui
de l’eau et celui de la santé. Selon lui, les réponses d’urgence sont en train
de s’éterniser, au lieu de faire place au temps de la reconstruction,
nécessaire à la mise en œuvre des programmes d’amélioration des infrastructures
hydrauliques et hospitalières. On vit aussi apparaître une épidémie de Cholera,
maladie qui n’existait pas dans le pays, avec l’arrivée des humanitaires.
Dès mars
2010, Le gouvernement haïtien voulu prendre contrôle des donations au lieu que
celles-ci ne soient gérées par les ONG. Mais ayant peur que les populations
touchées par le séisme ne bénéficient pas directement des donations, on ne retient
pas cette proposition. La faiblesse politique a contraint le gouvernement à
être spectateur de l’aide et à subir une ingérence humanitaire.
Conclusion
Cinq ans après Haiti souffre toujours de ce séisme.Tous ces facteurs montrent bien une certaine dégradation des conditions de vie puisqu'il n'y a eu de changements significatifs et durables au point de vue économique et sociale.
Les prix des produits de première nécessite ne cessent de grimper,les rapports de la CNSA se sont pas suivis scrupuleusement. Les besoins sanitaires reste insuffisant dans les villes reculés, la dégradation de l'environnement continu , la migration vers une capitale éclatée populairement ou le nombre d'habitants pas km2 laisse a désirer.Tout cela reste des défis cruciaux que l'on avait avant le tremblement de terre et qui ne se sont pas résolus après le tremblement de terre. Bien que l'aide a fourni momentanément un soulagement économique , a permis de reconstruire certains logements provisoires pour les sans-abris , de soigner certains blessés.La période qui suivit cette aide fut dure car il fallait que l'Etat s'adapte et puisse gérer la population à son tour. l'Etat ne possédant ou ne pouvant faire respecter aucune structures légales , économiques et sociales n'ayant pas de planification pour créer des ouvertures à long terme. La société haïtienne n'a donc pas pu bénéficier pleinement de cette aide et la situation reste et demeure précaire.
Les prix des produits de première nécessite ne cessent de grimper,les rapports de la CNSA se sont pas suivis scrupuleusement. Les besoins sanitaires reste insuffisant dans les villes reculés, la dégradation de l'environnement continu , la migration vers une capitale éclatée populairement ou le nombre d'habitants pas km2 laisse a désirer.Tout cela reste des défis cruciaux que l'on avait avant le tremblement de terre et qui ne se sont pas résolus après le tremblement de terre. Bien que l'aide a fourni momentanément un soulagement économique , a permis de reconstruire certains logements provisoires pour les sans-abris , de soigner certains blessés.La période qui suivit cette aide fut dure car il fallait que l'Etat s'adapte et puisse gérer la population à son tour. l'Etat ne possédant ou ne pouvant faire respecter aucune structures légales , économiques et sociales n'ayant pas de planification pour créer des ouvertures à long terme. La société haïtienne n'a donc pas pu bénéficier pleinement de cette aide et la situation reste et demeure précaire.
Sitographie
http://www.cgt.fr/Haiti-avant-et-apres-le-seisme.htmlhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Séisme_de_2010_à_Haïti
http://www.haitilibre.com/article-3051-haiti-social-impact-du-12-janvier-sur-la-vie-et-les-opinions-des-citoyens-partie-i.html
http://www.haitilibre.com/article-3052-haiti-social-impact-du-12-janvier-sur-la-vie-et-les-opinions-des-citoyens-partie-ii.html
http://www.solmond.be/Haiti-un-an-apres-l-analyse-du
http://www.academia.edu/5107531/Analyse_de_la_gestion_de_crise_survenue_en_Haïti_après_le_séisme_du_12_janvier_2010
http://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/29/haiti-rene-preval-un-president-tetu-et-soupconneux_1446619_3210.html
http://www.academia.edu/5107531/Analyse_de_la_gestion_de_crise_survenue_en_Haïti_après_le_séisme_du_12_janvier_2010
http://www.lapresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/aide-internationale/
http://www.liberation.fr/monde/2010/01/13/haiti-la-communaute-internationale-et-les-ong-se-mobilisent_604171
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201008/11/01-4305503-des-progres-ont-ete-realises-en-haiti-selon-bush.php
http://www.lapresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201010/07/01-4330587-haiti-lue-evalue-son-aide-dix-mois-apres-le-seisme.php